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SteamOS 3.8 sur le Lenovo Legion Go 2 offre une expérience de jeu portable quasi parfaite.


SteamOS 3.8 sur le Lenovo Legion Go 2 offre une expérience de jeu portable quasi parfaite.

Introduction

Le tout nouveau Lenovo Legion Go 2—propulsé par l’APU AMD Ryzen Z2 Extreme—bénéficie enfin du support officiel de SteamOS 3.8. Les premiers tests montrent que la console portable exécute la plateforme de jeu basée sur Linux avec une fonctionnalité quasi‑complète, offrant un mélange convaincant de performances, de gestion de l’énergie et de fidélité visuelle. Cet article détaille l’installation, met en avant les fonctionnalités qui fonctionnent dès la sortie de la boîte, signale les rares lacunes restantes et présente des benchmarks de jeu en conditions réelles.

Intégration de SteamOS sur le Legion Go 2

Le dernier handheld de Lenovo semble avoir été conçu en pensant à la compatibilité avec SteamOS. Le système d’exploitation démarre directement sur l’interface Steam Big Picture, et les contrôles physiques de l’appareil sont entièrement mappés :

  • Les boutons gauche et droit Lenovo ouvrent le menu Steam.
  • Tous les boutons faciaux répondent correctement.
  • L’indicateur LED intégré reflète le profil d’alimentation actif.

L’amélioration la plus notable par rapport aux ports communautaires précédents est l’inclusion du contrôle natif du TDP et des profils d’alimentation, reproduisant l’expérience du Legion Go S.

Aperçu du matériel

ComposantSpécification
CPUAMD Ryzen Z2 Extreme, 8 cœurs / 16 threads
GPURadeon 890M intégré (iGPU)
RAM32 Go au total (16 Go système, 16 Go alloués à l’iGPU)
ÉcranOLED 1200p, 144 Hz, compatible HDR, prise en charge du taux de rafraîchissement variable (VRR)
Batterie74 Wh, autonomie moyenne de 6,5 h à 6 W TDP
ConnectivitéWi‑Fi, Bluetooth (fonctionnels)
Éclairage RGBNon pris en charge nativement sous SteamOS ; nécessite un plugin tiers

Gestion de l’énergie et profils de performance

SteamOS 3.8 introduit une section Profil de performance identique à celle du Legion Go S :

  • Basse consommation – préserve la batterie, limite le TDP à 5 W minimum.
  • Équilibré – compromis pour le jeu quotidien.
  • Performance – pousse le GPU et le CPU pour les titres exigeants.
  • Personnalisé – contrôle fin de 5 W jusqu’à 35 W.

Dans le profil Personnalisé, il est également possible de fixer manuellement la fréquence du GPU jusqu’à 2 900 MHz, offrant aux passionnés la possibilité d’extraire quelques images supplémentaires quand il le faut.

Fonctionnalités visuelles : HDR et taux de rafraîchissement variable

L’écran OLED du Legion Go 2 brille sous SteamOS :

  • HDR fonctionne immédiatement, aucune calibration requise. Des jeux comme The Witcher 3 affichent des couleurs éclatantes et un contraste profond.
  • VRR est actif à la fois sur l’écran interne et lorsqu’un moniteur externe FreeSync est utilisé, éliminant le tearing même avec des fréquences d’images fluctuantes.

Fonctionnalité manquante – Contrôle du RGB

La seule omission notable est le contrôle natif de l’éclairage RGB. L’option qui apparaît sous Personnalisation dans le menu du Legion Go S est absente. Cependant, un plugin tiers (Huync) rétablit la gestion complète du RGB, ce qui laisse penser que les futures versions de SteamOS pourraient intégrer officiellement cette fonctionnalité.

Benchmarks de jeu

Les performances ont été évaluées sur une gamme de titres, des AAA gourmands en ressources aux expériences indie légères. les tests utilisent le préréglage Steam Deck, sauf indication contraire.

Cyberpunk 2077

  • Résolution : 1080p (préréglage capture)
  • TDP : 25 W (mode Performance) → ~60 fps, VRR fluide.
  • Generation d’images (FSR 2) activée : TDP réduit à 20 W tout en maintenant >60 fps, prolongeant l’autonomie.

The Witcher 3 (HDR)

  • Résolution : 1200p, qualité moyenne, FSR réglé sur Qualité.
  • TDP : 25 W
  • Résultat : Moyenne de 80 fps, le HDR ajoute une profondeur visuelle notable.

Doom : Eternal (Mode handheld)

  • Résolution : 1440×900 (format 16:10)
  • TDP : 25 W, sans génération d’images.
  • Résultat : Expérience jouable avec des fréquences d’images stables.

Spider‑Man 2 (iGPU)

  • Résolution : 1440×900, moyenne, FSR Performance.
  • TDP : 25 W, génération d’images requise.
  • Résultat : Performance acceptable, bien que le titre reste exigeant pour un GPU intégré.

Elden Ring

  • Résolution : 1440×900, moyenne.
  • TDP : 20 W.
  • Résultat : 56‑58 fps ; augmenter le TDP à 30 W n’apporte qu’un gain négligeable, révélant la limite de l’iGPU.

Borderlands 4

  • Résolution : 800p, moyenne, génération d’images activée.
  • TDP : 30 W.
  • Résultat : Ghosting/flicker visible sur les bords de l’écran malgré la génération d’images, soulignant le besoin d’une optimisation supplémentaire.

Titre indie (test basse consommation)

  • Résolution : 720p, 60 Hz.
  • TDP : 6 W.
  • Consommation : ~11,3 W au total, offrant environ 6,5 heures de jeu sur la batterie de 74 Wh.
  • entiel : Réduire la consommation de 1,5 W permettrait de dépasser les sept heures d’autonomie.

Autonomie et efficacité énergétique

La consommation plus élevée de l’écran OLED est compensée par l’évolutivité énergétique efficace de SteamOS. À un TDP modeste de 6 W, l’appareil maintient plus de six heures de jeu continu, tandis que les réglages plus performants (20‑25 W) offrent tout de même des durées d’utilisation respectables pour un handheld doté d’une batterie de 74 Wh.

Conclusion

SteamOS 3.8 sur le Lenovo Legion Go 2 propose une expérience de jeu portable remarquablement complète. Les fonctionnalités essentielles—contrôle du TDP, profils d’alimentation, HDR et VRR—fonctionnent parfaitement, et la plupart des titres AAA tournent à des fréquences d’images jouables avec des réglages d’énergie raisonnables. Le seul point restant à combler est le contrôle natif de l’éclairage RGB, qui peut aujourd’hui être résolu grâce à un plugin tiers.

Dans l’ensemble, le Legion Go 2 s’avère être une plateforme puissante et polyvalente pour le jeu portable sous Linux, rivalisant avec le Steam Deck et les appareils concurrents lorsqu’il est correctement configuré. Au fur et à mesure que SteamOS évolue et que les développeurs optimisent davantage leurs jeux, le plafond de performance de ce handheld devrait grimper, en faisant un concurrent de poids pour les joueurs recherchant une expérience portable haut de gamme.

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