Gemini CLI 4.0 élève le développement en terminal grâce aux extensions, à la comparaison d’IDE et à l’automatisation sans interface graphique.
Gemini CLI 4.0 élève le développement en terminal grâce aux extensions, à la comparaison d’IDE et à l’automatisation sans interface graphique.
Introduction
Le Gemini CLI de Google est passé très rapidement d’une simple interface de chat à un assistant de développement complet, scriptable. À partir de la version 0.7.0 et jusqu’à 0.8.0, l’outil propose désormais un cadre d’extensions robuste, du diff natif dans l’éditeur, une télémétrie flexible et une automatisation sans tête — tout en restant gratuit à essayer. Cet article décortique les améliorations les plus impactantes, explique comment gérer les extensions et évalue les compromis pratiques pour les développeurs individuels et les équipes.
Gemini CLI 0.7.0 – Le premier bond qualitatif
Spécification du plug‑in ID
- Introduit un modèle riche et contextuel d’intégration qui fonctionne directement avec des éditeurs comme VS Code, Zed et JetBrains.
- Permet le diff dans l’éditeur, offrant aux développeurs la possibilité de passer en revue des changements multi‑fichiers dans un format prêt pour les revues de pull‑request.
- Standardise le concept de « session codeware », rendant le comportement cohérent entre les différents IDE.
Premières extensions
- Flutter – Guide la création, la compilation, les tests et l’exécution d’applications Flutter depuis le terminal.
- Nano Banana – Génère des images à la volée, enrichissant l’expérience du codeur IA.
Améliorations de la télémétrie et de l’automatisation
- La télémétrie peut désormais être activée ou désactivée via des variables d’environnement, simplifiant la configuration des pipelines CI/CD sans modifier le code JavaScript.
- Les TODO expérimentaux offrent des listes de vérification gérées avec suivi visuel de la progression pour les tâches complexes.
- La commande /chatshare inclut désormais les appels d’outils dans le Markdown exporté, améliorant la traçabilité pour les PR et les post‑mortems.
- Les citations sont activées pour tous les utilisateurs, ajoutant une attribution des sources au contenu généré.
- Les commandes personnalisées s’exécutent en mode sans tête (par ex.
gemini/joke Chuck Norris
) sans ouvrir de session interactive.
Dans l’ensemble, la v0.7.0 rend le CLI plus composable et prêt pour l’automatisation.
Gemini CLI 0.8.0 – Le point d’inflexion des extensions
Galerie officielle des extensions
- Une galerie centralisée répertorie les extensions créées par la communauté et celles maintenues par Google, classées par popularité.
- Installez les extensions via une URL GitHub ou un dossier local avec des commandes simples :
gemini extensions install <source>
gemini extensions enable <name>
gemini extensions disable <name>
gemini extensions list
gemini extensions update
gemini extensions new
(génère le squelette d’une nouvelle extension)
Connexion à des services externes
- Les extensions peuvent appeler des API SaaS, des services internes ou des outils personnalisés directement depuis le terminal, transformant le CLI en hub pour votre stack.
- Les outils autorisés en mode non interactif vous permettent de pré‑approuver des opérations de confiance pour les exécutions sans tête — indispensable pour des pipelines CI fiables.
Finitions UI et ergonomie
- Une nouvelle page d’accueil et une documentation améliorée sur geminacle.com facilitent l’onboarding.
- Le statut dans le titre du terminal (
show_status_in_title=true
) affiche les pensées actuelles du CLI dans le titre de la fenêtre, aidant les développeurs à garder le contexte entre plusieurs panneaux. - Interactions plus rapides, plus fiables et éléments d’interface plus épurés.
Gestion des extensions – Un flux de travail rapide
- Installer –
gemini extensions install https://github.com/user/extension
- Activer –
gemini extensions enable extension
- Utiliser – Appelez les commandes de l’extension directement dans une session ou en mode sans tête.
- Mettre à jour –
gemini extensions update extension
- Lister –
gemini extensions list
pour voir les extensions installées.
Dans une session active, vous pouvez aussi exécuter /extensions list
ou /extensions update
pour gérer les extensions sans quitter le flux.
Intégration IDE et diff natif
La spécification du plug‑in ID décrit comment les éditeurs peuvent :
- Recevoir des suggestions de modification de Gemini.
- Effectuer un diff natif des changements multi‑fichiers, produisant des correctifs propres, prêts pour la revue.
- Capturer automatiquement le contexte du projet local, à l’instar d’autres assistants développeurs.
Bien que la spécification soit mature pour VS Code et JetBrains, le support d’autres éditeurs est encore en cours de développement.
Exportation des conversations – Partage de chat et citations
- La commande
/chatshare <file>
exporte l’intégralité de la conversation, y compris les appels de fonction et les réponses, vers des fichiers Markdown ou JavaScript. - Les citations activées ajoutent des références sources à chaque morceau de contenu généré, renforçant la responsabilité.
Ces fonctionnalités sont particulièrement utiles pour documenter les discussions de PR, générer des rapports post‑mortem ou créer des articles de base de connaissances.
Automatisation, mode sans tête et contrôles de politique
- L’exécution sans tête permet aux scripts d’appeler les commandes Gemini sans interface interactive, idéal pour CI/CD.
- Les paramètres allowed‑tools vous permettent de mettre sur liste blanche des opérations spécifiques, réduisant le risque d’actions non désirées.
- La configuration de la télémétrie via des variables d’environnement offre une application de politique et une visibilité à travers les pipelines.
Compromis et considérations
- Charge initiale de configuration – Les extensions nécessitent une mise en place et peuvent impliquer un petit « yak‑shaving » avant d’apporter de la valeur.
- Sécurité – Les approbations en mode sans tête exigent des garde‑fous stricts, un sandboxing et des politiques claires pour éviter les abus.
- Maturité variable selon l’IDE – Certains éditeurs bénéficieront d’expériences plus riches plus tôt que d’autres.
- Stabilité de l’écosystème – Les extensions en phase précoce sont innovantes mais peuvent manquer de robustesse en production.
Évaluation personnelle
Le Gemini CLI mis à jour ressemble davantage à une plateforme qu’à un simple utilitaire. Sa gestion d’extensions rappelle la simplicité de LangChain ou des serveurs MCP, tout en offrant une UX de première main adaptée aux passionnés de terminal. L’alliance de commandes faciles à lancer, d’une documentation améliorée et de contrôles de politique solides en fait un choix séduisant pour les équipes qui misent sur la vélocité des développeurs.
Conclusion
Gemini CLI 4.0 marque un virage décisif vers un assistant de développement scriptable et extensible qui s’intègre étroitement aux éditeurs, aux pipelines CI et aux services externes. En proposant une galerie d’extensions soignée, du diff natif, de l’automatisation sans tête et des capacités d’export complètes, il se positionne comme une alternative solide aux outils concurrents comme Claude Code. Bien que l’écosystème soit encore en maturation et nécessite une configuration réfléchie, le potentiel de la plateforme à rationaliser les flux de travail et à accélérer le développement est évident. Les développeurs et les responsables techniques souhaitant moderniser leur chaîne d’outils devraient sérieusement envisager les dernières capacités du Gemini CLI.